Gross K : gare aux «querelles d’Allemands» !
L’agriculture est un des points sensibles que doivent aborder les négociations pour former un gouvernement allemand. Pour aucun secteur, il n’y a autant de divergences à surmonter entre les trois partis qui engagent les négociations (pour le moment dites « de sondage ») en vue de faire naitre une coalition de gouvernement tricolore « rouge, jaune, vert » soit : SPD + FDP + Grünen.
L’autre coalition possible SPD + CDU est toujours dans les esprits, mais n’a apparemment plus que peu de chances de se confirmer, sauf échec retentissant de la coalition tricolore. La pire des solutions serait que l’agriculture ne soit pas traitée, et ne fasse pas partie des négociations en cours. Aussi, la question du compromis agricole qui peut sortir de ces négociations occupe-t-il tous les esprits.
C’est la crise pour les start-ups qui, il y a juste quelques mois, avaient tout misé sur l’avenir des protéines d’insectes. Pour les aliments animaux, rien n’est sans doute perdu, mais pour faire accepter le produit dans l’alimentation humaine, c’est beaucoup plus difficile qu’on le croyait.
Le Food and Farming Summit réuni le 22 septembre à Paris par l’agence Politico avait attiré du beau monde. Entre autres le Commissaire européen à l’agriculture Janusz Woyciechowski, et Christine Lambert, la présidente du COPA.
On se doit de dénoncer le double jeu européen en matière d’autorisations des plantes OGM pour l’importation, devenu une véritable routine. 