Les manif’s, et après ?
La vague de manifestations agricoles des derniers mois, en France, en Allemagne aux Pays Bas et ailleurs en Europe, quelles sont les réponses que les gouvernements y ont apporté ? Disons : pour le moins très… diverses ! Parfois rien, parfois un peu. Quand on est bien disposé, on admet que ce peu s’ajoute peu à peu aux petits peu précédents. Mais au total ce peu ne fait grand-chose…
En Allemagne, le ministre (Vert) de l’agriculture prépare un ersatz de SUR, la proposition européenne Green Deal de baisse draconienne de l’utilisation des produits de traitements phytosanitaires.
On sait que cette initiative a échoué au niveau européen, alors que Cem Özdemir l’avait soutenue. La question se pose de savoir si ce n’est pas une façon d’occuper l’espace public, jusqu’aux prochaines élections européennes, et peut-être pour plus loin encore ?
Toutes les grandes organisations de l’industrie allemande, dont on connait l’influence sur la politique allemande, prennent leurs distances avec la coalition tripartite au pouvoir. Elles mettent même en cause la capacité de Scholz d’être chancelier. Tous les sondages donnent les trois partis perdants lors des élections européennes proches.
Le président du DBV ne trouve pas la moindre indication positive dans la politique économique de ce gouvernement. L’impression s’impose, que de partout on se prépare à une sortie possible de la coalition, quelle qu’en soit l’échéance.
Le label des produits alimentaires de provenance allemande : « Qualité venant de l’agriculture allemande » vient d’être institué. On attend beaucoup de cette initiative en Allemagne.
Le groupe X5, leader russe de la distribution alimentaire, doit renter à la maison et abandonner les positions boursières prises sur les places occidentales.
Le désert de Rub al-Chali, en Arabie saoudite, est l’une des régions du monde les plus hostiles à la vie humaine, un désert de 780.000 km². 