CO2: Médor et Minou font leur part
Et si l’on regardait de plus près le bilan écologique des animaux de compagnie? L‘avion, la voiture, la viande sont abondamment dénoncés comme émetteurs de gaz à effet de serre.
Mais selon les chercheurs, un chien peut être à l’origine de la moitié des émissions de CO 2 qu’un être humain ne devrait pas dépasser pour ne pas contribuer à changer le climat.
Autrement dit : aller à une manifestation pour la protection du climat ou pour demander l’arrêt des liaisons aériennes à courte distance, tout en tenant un chien de 50 kg au bout de sa laisse, c’est du pur jésuitisme. C’est du moins ce qu’affirme Mathias Finkbeiner le directeur de l’Institut de Protection de la Nature de l’Université Technique de Berlin.
Les scientifiques de Berlin ont fait les calculs pour les grands chiens, en prenant en compte l’origine et la fabrication des aliments qu’ils consomment, les emballages et le transport, mais également les conséquences pour les nettoyages d’excréments.