Climat : on manque de données fondamentales
Les modèles mondiaux du climat sont tout simplement top imprécis, et les modalités de financements de la recherche peuvent conduire à des prévisions erronées.
Ce sont des scientifiques qui le disent, dans la revue Nature Climate Change, des scientifiques de Woodwell Climate Research Center, et une équipe internationale d’experts en modèles.
Dans la plupart des modèles il manque une partie déterminante du puzzle climatique d’avenir disent ces scientifiques.
La conséquence en est, que des prévisions du climat sont imprécises, et peuvent conduire à de fausses conclusions.
Il est surtout question du cycle du gaz carbonique dans le permagel (définition : sol minéral brut des régions arctiques à l'horizon gelé en permanence, à une certaine profondeur et formé de débris de roches dures plus ou moins broyées par l'érosion glaciaire, en mélange avec de la glace. Syn : pergélisol, permafrost).
Selon les scientifiques, il n’y a que deux des onze modèles climatiques mondiaux qui aient pris en considération le cycle du carbone dans le permagel pour le dernier rapport de la Commission interétatique pour la modification du climat (IPCC). Et les modèles qui l’ont fait, n’ont utilisé que des approches simplifiées, ne prenant pas totalement en compte les processus dynamiques,