gulfVictime du typhon Maysak, le cargo bétaillère australien Gulf Livestsock a chaviré au large du Japon le 2 septembre, avec à son bord 43 membres d’équipage et quelque 6.000 têtes de bétail destinées à la Chine. 

Le bateau de 140 mètres (photo), construit en 2002, est sous pavillon panaméen mais le propriétaire est Rahmeh Compania Naviera SA dont le siège social est à Amman.

L’équipage était composé de 39 Philippins, 2 Néozélandais, et 2 Australiens, Trois bateaux, cinq avions, et deux plongeurs ont été engagés sur place selon les garde-côtes japonais.

koblenzLa réunion informelle des ministres de l’agriculture de l’UE présidée par Julia Klockner ne s’est pas passée de façon idyllique dimanche 31 aout et lundi 1er septembre. Certes il y a eu la ballade dans les vignobles et le charme des petits villages rhénans, mais ensuite les choses se sont gâtées.

Oubliées alors les options politiques en discussion, oubliés les beaux paysages, oublié le Rhin calme et majestueux… Les manifestations protestataires, le plus souvent contradictoires, qui ont accompagné cette rencontre occupent les discussions publiques en Allemagne.

Il a été parfois difficile durant ces journées de savoir qui protestait, et pour quelle raison. Dans les vignes, sur le fleuve ou dans les airs les ministres étaient poursuivis avec klaxons, pancartes, sirènes, soit pour affirmer des revendications agricoles, soit pour exiger un changement radical.

eglise baviereLes églises chrétiennes sont parmi les plus gros bailleurs de terres agricoles d’Allemagne. Les églises protestantes louent à des agriculteurs 310 000 ha, dont 170 000 ha dans l’Est allemand. L’Eglise catholique dispose de 200 000 ha mis en fermage dont 10 000 à l’Est. Les institutions religieuses d’outre-Rhin ont donc une influence sensible sur les tarifs des baux agricoles et même sur le choix des fermiers. .

Contrairement au passé, la fixation du montant des fermages et le choix des fermiers par les églises s’effectuent selon des critères économiques, écologiques et d’appartenance religieuse. L’importance et la transparence de ces critères sont de plus en plus en discussion, avec une intensité variable selon les régions.

colza 2Il est de moins en moins rentable. Les nuisibles résistants se multiplient, les mauvaises herbes aussi,  alors que pour les fumures et les traitements les possibilités d’utilisation se retreignent, sous la pression incessante des lois environmentalistes et des récrilminations des apiculteurs . La sécheresse noircit un peu plus le tableau. Les récoltes et les prix sont mauvais et instables.

Un réseau d’experts et de producteurs, soutenu par l’Institut de Recherches Von Thünen a publié récemment un rapport sur les perspectives de production de colza en Allemagne, en France, en Pologne, en Grande-Bretagne, en Australie et au Canada.