Victime du typhon Maysak, le cargo bétaillère australien Gulf Livestsock a chaviré au large du Japon le 2 septembre, avec à son bord 43 membres d’équipage et quelque 6.000 têtes de bétail destinées à la Chine.
Le bateau de 140 mètres (photo), construit en 2002, est sous pavillon panaméen mais le propriétaire est Rahmeh Compania Naviera SA dont le siège social est à Amman.
L’équipage était composé de 39 Philippins, 2 Néozélandais, et 2 Australiens, Trois bateaux, cinq avions, et deux plongeurs ont été engagés sur place selon les garde-côtes japonais.
Un seul membre de l’équipage aurait été sauvé, un officier de 45 ans. Il déclare qu’il y a d’abord eu une panne de moteur, avant que le bateau ne soit touché par les vagues qui l’ont fait chavirer. L’équipage avait mis les gilets de sauvetage déclare-t-il.
Le bateau spécial Gulf Livestock avait quitté le port de Napier en Nouvelle Zélande pour un voyage de 17 jours. Les vaches sont exportées par Australasian Global Exports en Australie, qui dispose d’équipements de quarantaine en Chine
Les organisations de protecteurs des animaux se sont saisies sans délicatesse de cette trop dramatique occasion pour protester et demander pourquoi ce trafic de bétail vivant est maintenu, de surcroit à travers des « montages opaques ».
La Chine a importé cette année déjà 46 000 animaux en provenance de Nouvelle -Zélande, pour développer sa production laitière. Les autorités de Nouvelle-Zélande déclarent avoir contrôlé ces exportations l’année dernière, après que des milliers d’animaux aient péri en cours de route.
Après le naufrage du Gulf Livestock, le ministère MPI (Industries primaires) vient de stoppe provisoirement ces exportations. AM