Le blé russe séduit l’Algérie
La France peut se faire quelques soucis à propos de son débouché algérien : le blé russe, c’est moins bien, mais c’est moins cher, et il y a du disponible…
Le gouvernement algérien a actuellement dans ses projets de diminuer les critères de qualité qu’il exige habituellement pour ses importations de blé. Le but est clair : ramener la Russie dans le jeu, au détriment de la France.
L’OAIC, l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales, est en train de modifier les spécifications pour l’importation de blé, de telle façon que le blé russe puisse participer aux soumissions, en augmentant le pourcentage de grains cassés et en diminuant le taux brut de protéines.
Sont en discussion un taux de 0,5% de grains cassés et 12,5 % de protéines. Pour le moment ces modifications sont annoncées, mais pas encore décidées.