ursulaA Bruxellles, des doutes s’expriment de plus en plus sur la faisabilité du grand accord de « verdissement » de la PAC, autrement dit du Green Deal (puisque on parle à Bruxelles une langue qui n’est celle d’aucun des pays de l’UE, à l’exception de l’Irlande - et encore…).

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui a fait de cet accord son cheval de bataille emblématique, commence à s’interroger sur la pertinence des décisions actuellement en discussion.

Comme toujours quand nait cde type de rumeur ou d’informations discrètes, ce sont en fait des hauts fonctionnaires européens qui parlent. Ils disent en gros qu’il n’y a pas d’autres solutions en agriculture que d’augmenter la production, eu égard aux besoins, y compris mondiaux.

Ils doutent que depuis la guerre en Ukraine et ses conséquences, on puisse réaliser ce programme de verdissement. Ils disent également qu’il y a au sein de la Commission européenne deux camps qui s’opposent, les uns voulant augmenter la production agricole, et les autres appliquer le Green Deal.

veauxNZOn ne tuera plus les veaux mâles à la naissance, c’est la décision du groupe laitier de taille mondiale Fonterra. Cette pratique, estime-t-il,  ne colle plus avec l’image de durabilité que recherche le groupe.

A partir de juin de cette année, les éleveurs laitiers devront donc valoriser les veaux mâles. Un défi, quand on sait que le marché de la viande veau est nul ou presque en Nouvelle Zélande, et que sa rentabilité est absente.   

Le groupe laitier dominant demande néanmoins à ses livreurs que tous les veaux entrent dans une chaine de valorisation. Les animaux qui ne servent pas à compléter les troupeaux, doivent servir à une production de viande de veaux ou de viande bovine, ou du moins être destinés à la production d’aliments du bétail. Il n’y a que dans des cas exceptionnels, comme pour éviter des souffrances animales, que des dérogations seront acceptées.

conseil 5Conseil des ministres de l’agriculture un peu houleux le 30 janvier dernier. Le Commissaire Janusz Wojciechowski a été interpellé par des ministres insatisfaits du peu de pouvoir qu’on leur donne dans les grandes décisions concernant les politiques agricoles européennes, mais aussi celles de l’environnement, du climat et de l’énergie qui concernent toutes directement l’agriculture.
Seize des ministres ont signé, à l‘initiative du ministre autrichien Norbert Totschnig (ÖVP), une lettre au président du Conseil, le ministre  suédois Peter Kullgren. Le texte demande plus de compétences pour les ministres, et qu’ils soient associés de plus près aux décisions et négociations.

IA 2Google investit dans l’intelligence artificielle pour la production agricole.  La société mère de Google, Alphabet, a investi dans une filiale nommée Mineral, qui en 5 ans  a conçu un premier outil, le « Buggy ».
 
C’est un robot qui relève les données des plants, et qui a été mis au point en Californie, dans des exploitations agricoles locales. 
 
La communication sur cet engagement a été à la fois très discret, et très général. Google constate que les connaissances scientifiques sont maintenant à maturité suffisante pour le développement d’une telle initiative, afin de contribuer à résoudre les problèmes de production des agriculteurs avec suffisamment de précision et de rapidité en développant des informations non connues.
 
Mais il existe trop peu de données et de prévisions d’évolution des plantes.  ll faut réunir les données, les comprendre, pour les rendre applicables pour une agriculture durable.

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François Landrieu

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