erableLes débouchés de sirop d’érable atteignent des volumes record et les producteurs souhaitent pouvoir garantir la sécurité des livraisons.
 
Il faut donc augmenter les points de prélèvements, ce qui a été fait dès cet hiver.
Le groupement des producteurs de sirop d’érables du Québec-QMSP attend une augmentation de la demande mondiale, et augmente en conséquence les points de prélèvements et les capacités de stockage. 
 
Le Canada a vendu plus de 180 Mio de livres (1 pound = 0,453 kg) de sirop d’érable dans la saison 2022, contre 147 Mio de livres seulement en 2020, soit une croissance de +20 %.
 
Pour  faire face à cette demande, il a fallu puiser dans les réserves. C’est-à-dire dans les vastes entrepôts situés au Nord de Montréal, qui ont une capacité de 94.000 tonneaux de sirop (1 tonneau = 2,83 m3). 
Ces réserves servent à faire face aux variations des volumes récoltés afin d’assurer des fournitures constantes.
Québec Maple Syrup Producers (QMSP) a lancé la construction d’un troisième entrepôt à Plessisville à Centre-du-Québec, sur 104 000 m² et d’une capacité supplémentaire de 52 Mio de livres.

export bleLes marchés se sont  calmés après l’accord sur les corridors de solidarité pour débloquer les ports ukrainiens. Et, depuis, l’Ukraine a augmenté ses livraisons par les voies terrestres vers l’Europe.

Mais la nervosité dans les courants commerciaux et les prix reste importante, à cause justement du caractère périodiquement renouvelable de l’accord avec les Russes sur les corridors de solidarité.

Les Russes utilisent la menace récurrente de ne pas renouveler l’accord, et déclenchent chaque fois des réactions de peur que les ports ukrainiens soient de nouveau bloqués, et qu’il n’y ait plus de commerce possible avec l’Ukraine. De surcroit, cette menace permet de créer la zizanie au sein de l’UE. C’est le cas pour le renouvellement actuellement en cours considéré comme très difficile à obtenir.

Les Européens se font reprocher en permanence d’utiliser ces corridors pour leurs importations. On peut observer que des Européens importent aussi à tout va, par précaution, et par peur que l’accord sur les corridors ne puisse pas être renouvelé fin mars.

L’UE importe surtout du maïs pour lequel elle dépend des fournitures par l’Ukraine. Quand on prend la période de juillet à février sur deux ans, on constate que les importations de maïs par l’UE, provenant d’Ukraine, sont passées de 970 000 t à 16,7 Mio t. Les importations de blé ont aussi augmenté.

porcherie4Les enquêtes de novembre et décembre 2022 révèlent une diminution de -5,2 % du cheptel porcin en UE, mais avec des variations importantes selon les pays producteurs.

L’Espagne reste en tête de cette production, bien qu’elle ait aussi connu une diminution de son cheptel.

Les reculs les plus forts ont eu lieu en Allemagne et au Danemark, mais aussi en France, qui elle aussi régresse très sensiblement.

Le cheptel porcin français est ainsi revenu à des chiffres qui équivalent à peine à la moitié du cheptel espagnol, leader européen.

La seule augmentation que signalent ces chiffres est pour l’Italie, mais elle s’explique par une modification dans la méthode d’enquête, qui ne permet pas une comparaison exacte avec les résultats de l’année d’avant.

Le nombre de truies a également diminué de -4,6 % en 1 an, ce qui indique que les cheptels vont encore diminuer, ainsi que la production de viandes porcines.  

Les chiffres en millions de porcs et variation annuelle :

Espagne 24,1 (-1,1 %) - Allemagne 21,3 (-10,2 %) - France 12,2 (-5,9 %) - Danemark 11,5 (-12,2 %) -  Pays-Bas 10,7 (-1,5 %) - Pologne 9,6 (-6 %) - Italie 8,7 (+3,9) - Belgique 5,8 (- 4,8 %) - Roumanie 3,4 (-5,9 %) - Autriche 2,7  (-4,9%) - Hongrie 2,6 (-6,2 %) - Portugal 2,2 (-2,1 %)

sunak UEL’accord conclu à Windsor entre la Commission européenne et le gouvernement britannique va faciliter les livraisons par la Grande-Bretagne sur l’Irlande du Nord.

La frontière extérieure entre l’UE et la Grande-Bretagne, du point de vue technique douanier, continuera à passer au milieu de la Mer d’Irlande.

Cela doit éviter les contrôles aux frontières de la République d’Irlande, Etat membre de l’UE, et l’Irlande du Nord, entité faisant partie du Royaume Uni.

Mais le contrôle complet, notamment sur les produits phytosanitaires et vétérinaires, ne portera plus que sur des produits agricoles et alimentaires qui doivent être livrés à l’Irlande et en UE.

Des simplifications sont prévues, par contre, pour les aliments destinés au marché nord-irlandais. « On ne peut pas empêcher que des aliments reconnus en Grande-Bretagne ne puissent être livrés aux consommateurs nord-irlandais » a déclaré la présidente Ursula von der Leyen.

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François Landrieu

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