Quand la mauvaise herbe devient bonne
Pour commencer il y a une plante : le tabouret des champs, ou monnoyère, Thlaspi arvense de son nom latin et, en bon français, tout simplement la « mauvaise herbe ».
Il y a ensuite une société, CoverCress Inc. (CCI), qui s’intéresse depuis quelques temps à cette plante commune et qui a obtenu des mutations de celle-ci par editing.
C’est une société américaine de production d’oléagineux durables, visant à contribuer à décarboner l’agriculture.
Elle est composée de queqlues « gros cubes » mondiaux : Bayer, qui vient de prendre une confortable majorité au capital (66%), mais aussi Bunge et Chevon. Ce sera aussi la marque de commercialisation des graines et semences de la plante génétiquement modifiée.
Cette plante a été développée pour des cultures intermédiaires, peu répandues aux USA. Elle a la capacité de réduire les pertes d’azote, de stocker du CO2 dans le sol, et d’améliorer l’état et la qualité des sols. Elle fournit de l’huile pour biocarburants et de la poudre de tourteaux riche en protéines.