La FiBL, l’Institut International de Recherches sur l'agriculture bio de Frick en Suisse, livre ses dernières statistiques concernant la culture et la production biologique en Europe.
Il y avait en 2021 17,8 mio ha en bio en Europe et 15,6 ha pour l’UE seule, soit en un an +0,8 Mio ha ou +5,2 %, en UE +4,4 %.
La part des surfaces en bio en Europe était de 3,6 %, et de 9,6 % en UE. Pour atteindre les +30 % en 2030, objectif de la Commission européenne, il faudrait plus que doubler les surfaces.
Les surfaces les plus importantes sont en France, 2,8 mio ha, en Espagne 2,6 mio ha, et en Italie 2,2 mio ha. En Allemagne il y en avait 1,8 mio ha, et en Autriche 0,7 mio ha. Ces pays réunissent plus de la moitié des surfaces bio en Europe. Du point de vue du taux de terres en bio, on trouve en tête le Lichtenstein, 40,2 %, puis l’Autriche avec 36,5 %, l’Estonie 23 %, la Suède 20,2 %. 15 pays européen déclarent plus de 10 % des surfaces en bio.
L’Allemagne était à 10,9 % avec un progrès à 11,2 % en 2022, selon les indications de la brancheIl y avait en Europe 440 000 exploitation bios, 378 326 en UE, dont 75 874 en Italie, 58 413 en France et 52 961 en Espagne.
Ils sont deux frères jumeaux et ils ont bâti en quelques d’années le plus grand groupe de viandes de Russie. Il intègre toute la chaine de valorisation, de la production d’aliments du bétail aux burgers en distribution. Les résultats comptables ne sont pas rendus publics, ce qui prête à quelques rumeurs…
Miratorg est de loin le plus grand producteur russe de viandes porcs et de viandes bovines. Il se classe également parmi les 10 grands de la viande de volailles.
Les frères Linnik, Alexandre et Viktor (sur la photo Viktor Linnik, à dr., en compagnie de Dmitri Medvedev, vice président russe), ont commencé leur entreprise en 1995 avec des contrats d’exclusivité d’importations de viandes sud-américaines.
Les deux jumeaux, partenaires à 50/50, contrôlent leur groupe à travers une holding enregistrée à Chypre. Ils ne sont pas actuellement sous le coup des sanctions économiques de l’UE. Le groupe compte 40 000 salariés.
A Bruxellles, des doutes s’expriment de plus en plus sur la faisabilité du grand accord de « verdissement » de la PAC, autrement dit du Green Deal (puisque on parle à Bruxelles une langue qui n’est celle d’aucun des pays de l’UE, à l’exception de l’Irlande - et encore…).
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui a fait de cet accord son cheval de bataille emblématique, commence à s’interroger sur la pertinence des décisions actuellement en discussion.
Comme toujours quand nait cde type de rumeur ou d’informations discrètes, ce sont en fait des hauts fonctionnaires européens qui parlent. Ils disent en gros qu’il n’y a pas d’autres solutions en agriculture que d’augmenter la production, eu égard aux besoins, y compris mondiaux.
Ils doutent que depuis la guerre en Ukraine et ses conséquences, on puisse réaliser ce programme de verdissement. Ils disent également qu’il y a au sein de la Commission européenne deux camps qui s’opposent, les uns voulant augmenter la production agricole, et les autres appliquer le Green Deal.