japan euL’accord de libéralisation des échanges entre l’UE et le Japon a été signé les 11 juillet, pour entrer en fonction en 2019. L’Institut von Thünen (vTI) a modélisé ses conséquences sur le secteur agroalimentaire européen. Selon lui, les deux parties devraient tirer bénéfice de cet accord (ndlr : sinon, on se demande bien pourquoi ils auraient signé…)

Le Japon est, après la Chine, le second partenaire de l’UE pour ces produits. Les Etas de l’UE ont exporté vers le Japon en 2016 pour 6 Mrds € de produits agricoles, et n’en a importé que pour 0,3 Mrds €. Avec l’accord JEFTA les exportations agricoles UE vers le Japon vont atteindre à terme entre 11 et 14 Mrds €, et les importations de produits japonais en UE atteindront 2 Mrds €.

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laitiereEn Allemagne et en Suède, on voit se réaliser une situation qu’on voyait venir de longue main : maintenant, on crée des excédents de lait bio.
En Allemagne, les laiteries sont saturées de lait bio. Confirme l’organisation Bioland. Actuellement elles n’acceptent qu’exceptionnellement de nouveaux reconvertis au bio, et il n’y aura pas d’augmentation du nombre de livreurs de lait bio pour les prochains mois. La liste d’attente des exploitations qui voudraient se reconvertir au bio est très longue. Exemple : selon la radio bavaroise, pour la laiterie Berchtesgadener Land, 50 éleveurs bios attendent d’être pris, alors que la laiterie ne veut plus de nouveaux livreurs avant l’automne 2019.


genomeditingC’est à la fin de juillet que la CEJ doit rendre son arrêt et faire connaitre sa position quant au placement ou le non placement sous règlementation OGM des produits issus de techniques de Genome Editing.

L’éternelle discussion OGM/non-OGM est déjà relancée par les organisations environnementales, et en premier lieu en Allemagne. La communauté scientifique allemande s’est déjà exprimée sur le sujet : elle ne voit aucun motif pour ce classement en OGM, et même l’Institut International de Recherche pour l’agriculture bio n’en voit pas. Mais la décision finale de la CEJ provoquera encore des discussions enflammées, quoi qu’elle décide et surtout si elle suit l’avis de son avocat général.

La branche alimentaire fait pression sur le Premier ministre Thérèsa May, pour obtenir  un « Brexit réussi »
Elle s’appuie sur un rapport commandé par le Parlement britannique. Tout le pays est actuellement très nerveux, car en même temps, l’organisation « Best of Britain » présente son programme pour un second référendum, 9 mois avant la sortie programmée de la Grande-Bretagne de l’UE.