En Allemagne, après Muller Fleisch à Birkenfeld en Bade-Wurtemberg, Vion à Bad Barmstedt (Schleswig-Holstein) (109 infections), c’est maintenant Westfleich qui doit fermer l’abattoir de Coesfeld en Nordrhein-Westfalen, où 129 salariés sont contaminés sur 1200.
Du coup, tous les salariés des abattoirs de Rhénanie du Nord-Westphalie seront testés. Les abattoirs réagissent différemment à la pandémie. Certains ont essayé de prolonger leur activité, mais ils doivent finir par arrêter leurs chaines, d’autres ont immédiatement appuyé sur le bouton Stop.
Mais on commence à dire que des salariés mis à pied ou licenciés cherchent (et trouvent rapidement) un autre travail dans une autre usine, et transmettent ainsi le virus à travers le pays.
En Espagne, le grand abattoir Literia Meat à Huesca, réduit ses capacités après que 200 salariés aient été touchés par le virus. Il doit essuyer des protestations contre l’absence de protection des salariés.
Aux USA 20 % de fortes capacités d’abattage seraient à l’arrêt. Parmi les grands, Smithfield Foods, filiale du groupe chinois WH, qui avait fermé l’abattoir de Sioux Falls en Dakota, le rouvre près les injonctions de Trump et malgré 850 salariés testés positifs.
Tison Foods relance la production à Longport en Indiana, malgré 900 infections. Le CDC, Centers for Disease Control and Prevention, estime que dans le secteur de la viande environ 5 000 salariés sont infectés par le virus.
En Australie Cedar Meat, avec 400 salariés, vient de fermer après qu’une forte proportion de ses salariés ait été infectée.
Au Brésil il y aurait quelques centaines d’infections chez des salariés d’abattoirs
La question des conditions de travail dans les abattoirs allemandes revient aussi au premier plan.