conseil 5Conseil des ministres de l’agriculture un peu houleux le 30 janvier dernier. Le Commissaire Janusz Wojciechowski a été interpellé par des ministres insatisfaits du peu de pouvoir qu’on leur donne dans les grandes décisions concernant les politiques agricoles européennes, mais aussi celles de l’environnement, du climat et de l’énergie qui concernent toutes directement l’agriculture.
Seize des ministres ont signé, à l‘initiative du ministre autrichien Norbert Totschnig (ÖVP), une lettre au président du Conseil, le ministre  suédois Peter Kullgren. Le texte demande plus de compétences pour les ministres, et qu’ils soient associés de plus près aux décisions et négociations.

IA 2Google investit dans l’intelligence artificielle pour la production agricole.  La société mère de Google, Alphabet, a investi dans une filiale nommée Mineral, qui en 5 ans  a conçu un premier outil, le « Buggy ».
 
C’est un robot qui relève les données des plants, et qui a été mis au point en Californie, dans des exploitations agricoles locales. 
 
La communication sur cet engagement a été à la fois très discret, et très général. Google constate que les connaissances scientifiques sont maintenant à maturité suffisante pour le développement d’une telle initiative, afin de contribuer à résoudre les problèmes de production des agriculteurs avec suffisamment de précision et de rapidité en développant des informations non connues.
 
Mais il existe trop peu de données et de prévisions d’évolution des plantes.  ll faut réunir les données, les comprendre, pour les rendre applicables pour une agriculture durable.

mercosur 2Effet induit du changement politique intervenu au Brésil avec l’élection du président Lula : la relance les négociations entre l’UE et les pays du Mercosur.

Ces négociations n’avaient en réalité jamais été abandonnées par la Commission européenne, malgré les oppositions de certains Etats membres, y compris avec menaces de non-ratification.

Soyons clairs : ce n’est pas une bonne nouvelle pour les éleveurs bovins européens, et singulièrement français.

Rappelons l’étude sur les conséquences d’un accord, selon l’étude effectuée par London School of Economics and Political Science, peu suspecte de protectionnisme. Elle avait fourni des chiffres éloquents pour la viande bovine dans son étude dite de durabilité des conséquences d’un accord avec Mercosur.

inflationJanusz Wojciechowski, le Commissaire européen à l’agriculture, a récemment plaidé pour une augmentation du budget agricole européen.

Il parlait en fait surtout du budget de la prochaine période financière (à partir de 2027) en restant très discret et comme à couvert sur l’éventuelle actualisation monétaire des crédits votés pour la période financière en cours.

Il a indiqué dans des discussions en commission parlementaire qu’il avait peu d’espoir que ces crédits soient augmentés. Il a son opinion personnelle sur le sujet, que la Commission ne partage pas ! On attend en tout cas pour la fin de cette année la parution d’un rapport intermédiaire de la Commission européenne sur les financements en cours.

Les moyens financiers décidés jusqu’en 2027, soit 85 Mrds €, risquent de perdre en valeur plus de 30 % si l’inflation actuelle européenne devait se maintenir, ce qui constituerait une déstabilisation supplémentaire du revenu agricole. Ces crédits ont été retenus sur la base d’une inflation de 2 %, ce qui en outre limite toute intervention immédiate de la Commission aussi longtemps que l’inflation reste au-dessus de ce taux, comme pour les sécheresses par exemple.

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François Landrieu

Fondateur de Socopag

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