Ces mastodontes commettent de graves dégâts aux cultures.
Les habitants de l’Ouest nigérian ont tué depuis mars dernier une trentaine des ces énormes herbivores, très nombreux au bord du fleuve Niger, où ils constituent une attraction de choix pour les clients des tours operators. Mais ils sont quasi inarrétables quand ils sont sur les berges et qu'ils cherchent leur pâture dans les champs environnants.
Les autorités parlent de massacre, même si ces actes hautement répréhensibles ont été commis en raison des dégâts causés aux récoltes par ces animaux. Elles ont dépêché des forces de sécurité dans la région d’Ayorou en fin de mois dernier, pour rétablir le calme.
Le ministre de l’environnement M. Almoustapha Garba s’est rendu au bord du fleuve Niger pour rappeler qu’il s’agit d’actes illégaux, mais en même temps il a promis aux paysans des indemnisations pour les dégâts causés par les hippopotames.
Il arrive même que ces animaux, à la recherche d’eaux profondes et de nourriture, s’égarent jusque vers la capitale, Niamey. L’agence AFP signale ainsi qu’en 2014, douze écoliers - sept filles et cinq garçons âgés de 12 à 13 ans - avaient été tués dans l'attaque d'une pirogue par un hippopotame sur le fleuve Niger, à Liboré, une bourgade près de Niamey.