La truffe noire à 1.900 €/kg en Angleterre, la truffe blanche à 4.500 € en Italie. Et le changement climatique s'en mêle…

Le prix d’un kilo de truffes noires peut atteindre en Grande-Bretagne jusqu’à 1900 €/kg, ce qui la met évidemment hors de portée du consommateur moyen. Un espoir pourtant : le changement climatique aidant, la terre d’Albion pourrait devenir productrice de truffe à échéance moyenne. C’est du moins la conclusion, et l’espoir, d’une étude menée par les scientifiques de l’université de Cambridge.

L’étude précise que la Grande-Bretagne est déjà le pays le plus nordique dans lequel on ait trouvé la truffe du Périgord. On découvre aussi que la truffe a une tolérance au climat plus forte que supposée. Cambridge travaille sur un projet de développement avec la société MSL Mycorrhizal Systems Ltd et des essais au Pays de Galles sur des racines de chênes méditerranéens.
Selon cette entreprise, les sécheresses et le changement du climat mettent à mal la traditionnelle aire méditerranéenne de présence des truffes, et certaines régions britanniques vont devenir de possibles régions de production.

En Italie, c’est la truffe blanche qui fait des folies, ou plutôt qui en fait faire à ses amateurs.
Le prix des truffes explose en effet, car la sécheresse qui dure depuis des mois a fait lourdement chuter la récolte, parfois de 90 % dans la région des Apennins. La truffe blanche a atteint récemment un prix de 4 500 €/kg; celui de la truffe noire est de 500 €/kg. Il y a en Italie environ 200 000 cueilleurs de truffes qui réalisent un chiffre de 500 mio €/an.

En Australie, c’est la chasse au trésor. Un trufficulteur a trouvé sur sa terre une truffe noire géante. La « bête » fait de 1,5 kg. L’heureux homme avait déjà trouvé une truffe de 0,720 kg. En Périgord on en avait trouvé une de 1,277 kg. La trouvaille de mister Dunbars et de son chien a été estimée à 3 000 $A ou environ 2 000 €. L’histoire ne dit pas si la pâtée du chien a été améliorée d’une ou deux lamelles…