Pour l’hebdomadaire allemand Die Welt du 31 octobre, cela ne faisait déjà pratiquement aucun doute, et l’information a été ensuite confirmée : c’est le groupe Les Verts/ Alliance Libre Européenne qui a volontairement provoqué le sabotage informatique de la consultation organisée par la Commission européenne dans le but de valider l’utilisation de la technique des ciseaux génomique Crispr.
Pour y parvenir, les Verts ont employé les grands moyens, même les plus douteux : ils ont provoqué un déluge de messages spam sur les ordinateurs de la Commission.
Aux manettes de cette manœuvre douteuse ; une agence estonienne, Fix The Status Quo, basée à Tallin- dont le montant de la facture est soigneusement tu.
Elle a généré brusquement 80.000 messages, alors que dans ce genre de consultation, on en recense au mieux quelques centaines. A l’examen attentif, ces messages sont d’ailleurs très répétitifs, et souvent conformes à des textes modèles diffusés en interne dans des associations écologistes militantes, allemandes notamment, comme (AbL) ou le réseau Gen-éthique (Gen-ethisches Netzwerk e. V).
Parmi les responsables, il y aurait l’agriculteur bio député européen allemand Martin Haüsling, mais aussi la très médiatique chef de cuisine et députée européenne autrichienne Sarah Wiener (dont les émissions ont été longuement reprises sur Arte), pour lesquels l’anti-OGM est devenu une marque commerciale et de fabrique. Les députés français Benoît Biteau et Michèle Rivasi sont également parties prenantes.
La Commission européenne déclare ne pas être dupe de ce genre de méthode. Elle, peut-être pas. Mais les citoyens et contribuables européens sont eux et à coup sûr les dupes de cette incroyable initiative d’un groupe politique légalement élu et constitué et qui devrait avoir pour exigence de se comporter conformément à la loi et aux usages. Une petite blague de temps en temps, passe encore, mais des comportements de petits voyous 2.0, ç’est dur à admettre. Il faudra s’en souvenir… AM