Des descentes de police coordonnées ont eu lieu aux Pays-Bas et en Belgique, avec à la clé interpellations, arrestations et mises en accusation, le tout pour poursuivre des fraudes dans un réseau d’entreprises actives dans le transport et la transformation du lisier.
Elles ont faussé les papiers et les analyses du lisier pour le répandre illégalement. Rien qu’aux Pays Bas, huit opérations de police ont eu lieu dans les provinces de Nord-Brabant, Utrecht et Limbourg.
Des comptabilités, des comptes bancaires, des véhicules et des immeubles ont été saisis. Les actions étaient cordonnées entre les parquets et les polices des deux Etats.
Selon NVWA, l’autorité néerlandaise de sécurité alimentaire, ces entreprises ont d’abord attiré l’attention de manière séparée dans chaque pays. Il y a eu ensuite soupçons d’agissements transnationaux et constitution d’une équipe d’enquête commune transnationale.
Ce réseau de commerçants, de transporteurs et de transformateurs est accusé d’avoir faussé des documents sur les analyses du lisier pour pouvoir placer illégalement du lisier.
La fraude aux subventions accordées au traitement des lisiers est évidemment en tête de leur répertoire. Face aux coûts élevés payés par les éleveurs hollandais, il est clair qu’il y a un champ ouvert d’actions illégales.