ukraine 1Wladimir Poutine vient de confirmer que la mobilisation partielle concerne aussi les agriculteurs et les actifs en production alimentaire. Ils seront engagés dans la guerre contre l’Ukraine, que la Russie veut gagner, comme il l’a déclaré à la télévision russe.

En Russie, les discussions s’amplifient sur le manque oour l'agriculture de la main d’œuvre mobilisée, sur le sort des prochaines récoltes et sur la sécurité alimentaire - d’autant que personne ne peut plus nier l’énorme fuite des mobilisables devant cette première mobilisation depuis la seconde guerre mondiale.

Wladimir Poutine a reconfirmé ses décisions lors d’une réunion avec les administrations nationales et régionales.

Il a pourtant admis qu’il pourrait y avoir des problèmes pour la récolte prochaine, au moment même des semis des céréales d’hiver et de la préparation de ceux de printemps pour le soja et le tournesol. Dans les régions, les travaux sont déjà largement en retard.

 

Poutine a ajouté : « Je voudrais m’adresser aux dirigeants régionaux et aux exploitants agricoles. Dans le cadre de la mobilisation partielle, les travailleurs agricoles seront également mobilisés. Il faut soutenir leurs familles. Je vous demande de porter une attention particulière à ce sujet ». Il a en même temps annoncé que la Russie rentre cette année une récolte céréalière record, de 150 Mio t, dont 100 Mio t de blé.

Il faut relever que partout, dans les milieux économiques et financiers, on considère cette mobilisation partielle comme un nouveau coup dur pour l’économie russe. Outre la fuite des cerveaux et des compétences, on pronostique une baisse sévère de la consommation par absence des salaires de ceux qui sont envoyé au front, doublée d’une chute du moral des consommateurs. La baisse du PIB russe va encore faire progresser l’inflation.

Selon les milieux financiers, Moscou veut en plus augmenter les impôts sur le revenu pour financer la guerre, et augmenter tous les prix des produits déjà régulés.