willkurLa mauvaise humeur des agriculteurs allemands se renforce rapidement. Ils ne comprennent plus rien à l’extension des zones « rouges ». C’est-à-dire les zones en dépassement des seuils de pollution nitrée et désormais sous le coup d’une obligation de réduction des fumures.

Or les nouvelles propositions faites par le gouvernement à la Commission européenne correspondent à une extension importante de ces zones.

Les propositions transmises par le nouveau gouvernement à Bruxelles sont tout sauf claires et compréhensibles, constate les DBV.

On se base exclusivement sur des chiffres globaux pour définir ces zones,sans aucune référence à l’origine des pollutions. De telles délimitations de zones, aux énormes conséquences, établies sans tenir compte des interrelations dans l’économie de l’eau ne sont pas adaptées. Nul doute qu’elles seront l’objet de nombreux recours devant les tribunaux.

Pour différencier avec précision l’origine des pollutions à l’intérieur d’une zone, il faut un réseau de piézomètres très large. C’est aussi de la responsabilité des Länder de faire face aux problèmes des agriculteurs qui se sentent injustement pénalisés à l’intérieur d’une zone définie par trop peu de de points de mesure modernisés

Les propositions soumises par le gouvernement à Bruxelles entraineraient une augmentation de 30 % des surfaces classées en rouge, selon l’estimation-même du gouvernement. D’autres organismes estiment l’extension à plus 50 %. Il y déjà a actuellement en Allemagne quelque 2 Mio ha classés en rouge.

Le gouvernement veut essentiellement rester dans les délais fixés par Bruxelles et éviter des pénalités de 850 000 €/jour. Mais la question d’un accord européen sur ces nouvelles propositions reste posée. La Commission européenne avait rejeté toutes les propositions antérieures, qu’elle considérait avoir été faites uniquement pour réduire ces zones. AM