Fin février, les Etats membres confieront à la Commission un mandat pour les négociations avec Londres, qui devraient débuter courant mars.
Une très grande majorité des parlementaires européens (543 voix pour, 39 contre et 69 abstentions) a voté une résolution contenant une série de revendications dont le gouvernement britannique actuel ne veut pas. Les négociations n’en seront pas simplifiées.
Contrairement à la Commission le parlement européen ne veut pas exclure des négociations les contingents et les droits de douanes, pour le futur commerce entre les deux économies. La Commission doit, selon le Parlement, obtenir des standards de production communs aux deux parties, y compris pour l’accord sur la pêche, prévu pour juin 2020.
Si la Grande -Bretagne refuse, des contingents et des droits de douane pour les secteurs sensibles doivent être envisagés. C’est en particulier le cas pour les produits agricoles et alimentaires, dit cette résolution.
La résolution émet également des doutes concernant les bases juridiques britanniques pour l’échange de données. Elle souligne le rôle essentiel de la Cour Européenne de Justice dans la surveillance du respect des règles retenues, ce qui ressemble à un chiffon rouge pour le gouvernement britannique actuel.
Dans l’ensemble, cette résolution conduit à l’affrontement avec Boris Johnson, qui refuse tout engagement contractuel britannique concernant l’environnement, les questions sociales et les standards fiscaux.