En Afrique de l’Est une course contre la montre est engagée contre les nuées de criquets pèlerins qui s’abattent sur les récoltes et la végétation, et qui sont les plus importantes depuis des décennies.
En Ethiopie, au Kenya, en Somalie, des nuées d’insectes menacent de créer une catastrophe humanitaire.
Du coup, les pesticides retrouvent grâce : il faut continuer à en épandre des tonnes, à terre et surtout à partir de moyens aériens.
Le danger provient de l’éclosion d‘œufs qui ont été pondus, et il faut espérer que les épandages stoppent l’éclosion de nouvelles générations d’insectes.
De plus, il y a des nuées d’insectes qui viennent de zones difficilement accessibles, comme par exemple les zones politiquement instables de Somalie, qui sont contrôlées par les milices terroristes Al-Shabaab.
Au Kenya il s’agit de l‘apparition la plus grave depuis 70 ans, et en Ethiopie et en Somalie depuis plus de 25 ans. L’Etat d’urgence a été décrété, tout comme au Pakistan, autre secteur touché.
Une petite nuée d’un kilomètre carré peut consommer en un jour autant qu’une population humaine de 35 000 personnes. Si on ne parvient pas à maitriser cette calamité, il y aura à coup sûr une grave crise de famine dans cette zone, où dans quelques jours débute la période de plantation.
L’origine des nuées de criquets se situe dans la presqu’île arabique, mais les précipitations récentes, peu habituelles en Afrique de l’Est durant ces derniers mois, ont créé les conditions idéales pour le développement de ces insectes. L’explosion de la même calamité au Pakistan a la même origine. AM