(L'enfant aux cerises. Edouard Manet)
Selon l’USDA, l’offre mondiale de cerises et de cerise aigres pour l’exercice 2019/2020 sera légèrement inférieure à celle de la saison précédente, qui était supérieure à la moyenne.
L’offre des principaux pays producteurs atteindrait 3,62 Miot, soit -27 000 t ou -0,7 % par rapport à l’exercice précédent.
Mais la production en UE est indiquée à 648 000 t, en diminution de plus de 20 % par rapport à 2018/2019 (835 000 t). Le froid, la grêle et la sécheresse ont sévi dans les plantations européennes.
L’UE perd ainsi la première place mondiale de productrice de cerises, au profit de la Turquie. Ce pays aura une quantité commercialisable en 20219/2020 de 865 000 t, soit +40 000 t, ou +5% - ce qui constitue un record.
Les résultats turcs sont dus aux conditions climatiques favorables, à l’extension des surfaces de production, à l’utilisation de variétés productives, le tout accompagné d’améliorations dans la formation des exploitants et dans les techniques de culture.
Derrière les USA avec 450 000 t, il y a la Chine avec 420 000 t. Les résultats chinois seraient de +80 000 t, soit +25% par rapport à l’année passée.
La consommation chinoise a doublé en 6 ans pour atteindre 615 000 t et la Chine est devenue la plus grande importatrice mondiale de cerises.
Durant l’exercice 2019/2020 ses importations augmenteraient de +8 % à 195 000 t, ce qui représenterait 45 % des importations prises en considération dans la statistique mondiale. AM