opium2

Papaver somniferum, beau nom savant pour cette vraie calamité qu’est le pavot, cette plante qui est à la base des filières de l’opium et de l’héroïne.

En Afghanistan, sa culture a augmenté par rapport à l’année dernière de +19 %.

Pourtant, en novembre 2023, on avait relevé des progrès dans la lutte du gouvernement taliban contre l’opium, non pas par vertu mais par intéret pour les quelques aides internationales dont ces messieurs à barbe et turban bénéficient encore.

D’après des statistiques plus ou moins vérifiées, plutôt moins que plus, la culture avait reculé très nettement.

Aussi, malgré l’augmentation survenue en 2024, la surface actuelle de 232 000 ha reste largement inférieure à la situation qui était celle de 2022.

Les centres de production ont migré des provinces du Sud-Ouest afghan au Nord-Est. Dans ces dernières régions, on a vu se développer des manifestations de protestations paysanne au printemps dernier, contre les destructions de plantations ordonnées par les talibans. Le recul des quantités disponibles de pavots a fait augmenter les prix, ce qui a conduit les agriculteurs à ignorer les interdictions de plantations.

Dans ce pays pauvre et souffrant des guerres incessantes, les filières criminelles sont très rentables et permettent la survie de beaucoup de paysans.

UNODC, le Bureau de l’ONU pour les drogues et la lutte anticriminelle, souligne combien les communes rurales ont besoin d’aides et de ressources de revenus alternatifs, si l’on veut aboutir à une vraie éradication de la culture du pavot.

Vu ce que ça rapporte, ce n’est pas demain la veille…

Articles classés

Rédacteur en chef

francois landrieu

François Landrieu

Fondateur de Socopag

Visiteurs en ligne

Il y a 145 invités et aucun membre en ligne